Mais ouiiiiiiiii. J'ai bien fini par me rendre compte que c'était d'aller vivre dans une grosse méchante ville qui m'embêtait, pas d'aller vivre à Pékin.

Il faut bien voir qu'Austin est relativement petit et qu'on vit en périphérie. Au bout de notre jardin, y a des espèces de minis - ranchs!

Et avant ça, on habitait Sugar Land, une banlieue tranquille de Houston, avec plein de soleil et de verdure.

Et avant ça, on vivait à St Nolff, un petit village adorable entouré de prés et de bois et de festivals, à 10 minutes de Vannes. Même l'hiver, c'était coloré. Mouillé, mais coloré.

Breeeeef, on s'était bien dit qu'un jour on irait habiter la ville, voilà le moment venu.

Et je vais râler, râler, râler et râler encore.
Parce que c'est comme ça, parce que je suis Française, parce que ça me garde en bonne santé, parce que ça me permet d'être plus tendre dans la 'vraie' vie.

Mais surtout... parce que ÇA M'AMUSE. Gnek, gnek, gnek! :-)

Bon allez, pour en finir avec ce séjour à Pékin: les jours suivants se sont bien passés, on a trouvé l'appart' de nos rêves (on est en pleines négociations pour commencer une location le 1er juillet, je vous en reparlerai si on arrive à convaincre le proprio d'attendre jusqu'à là), tout ce qu'on mangeait était absolument délicieux et les chinois m'ont l'air de bien aimer la plaisanterie, partout où on allait, ils étaient pétés de rire (ok, les cheveux bleus ont peut-être contribué sur ce coup là) - je sens qu'on va s'entendre finalement...

D'ailleurs, je suis embêtée; je cherche à joindre le jeune couple de chinois qui m'ont arrêtée Place Tiananmen pour me prendre en photo: "C'EST PAS MA COULEUR NATURELLE".
Nan parce que ça m'embêterait qu'ils s'en retournent chez eux en pensant qu'il y a quelque part sur cette planète un pays où les gens naissent avec les cheveux bleus, quand même.
Ils subissent déjà assez de fausse propagande comme ça. [Note à moi-même: éviter d'écrire ce genre de remarque une fois là-bas]

Et maintenant, quelques photos d'employés torturés par leur manager: