En lisant
cet article sur Le Monde.fr, je me suis souvenue de tout ce que je devais au Petit Nicolas:
- des franches rigolades cachée sous ma couette, tard le soir, naturellement
- la confirmation que les adultes étaient tous plus bêtes que les enfants,
- la découverte que c'était pas grave parce qu'ils ne s'en portaient pas plus mal finalement
- la pensée, pour la première fois, que faire des enfants ça serait rigolo
- la certitude (n'habitant pas en France à l'époque) pendant des années que le jour de congé scolaire était encore le jeudi en France
- l'irrépressible besoin d'utiliser le mot "chouette" au moins une fois par jour, pour le restant de ma vie
J'ai acheté toute la serie à Petit Pasfou 1 il y a deux ans. Quand je les lui ai donnés, j'ai commencé à les feuilleter et j'ai replongé aussitôt. Et la, c'était encore meilleur, parce que je 'vivais' les aventures du côté des parents en plus.
Et les jours où les enfants me poussent à bout, et que je suis à deux doigts de la crise de nerfs, c'est une image du surveillant "le Bouillon", avec ses gros yeux, ou de la maîtresse, l'air atterré, qui me vient à l'esprit, me fait rire et nous sauve ainsi la vie.
Et le soir, quand je passe devant la chambre de Petit Pasfou 1 et que je l'entends glousser sous sa couette alors qu'il devrait dormir, si je détourne mes pas, si je n'entre pas dans la chambre pour sévir... c'est que le Petit Nicolas est passé par là.
# rédigé par
Pasfolle à 13:29