Hier matin, quand Pasfou a déposé les enfants à l'école, elle avait été évacuée et il y avait un beau camion de pompiers garé devant, toutes sirènes hurlantes.
Pas perturbé le moins du monde, il dépose quand même les garçons et repart. Du coup, au dîner, il a demandé aux Petits Pasfous s'il y avait eu un incendie à leur école. La réponse était que personne n'avait l'air de savoir, et que toute la journée, on s'était demandé ce qui avait pu déclencher l'alarme.
Ici, je voudrais juste insérer que c'est Pasfou qui a commencé.
On s'est mis à émettre des hypothèses: un cafard grillé dans un ordinateur, quelqu'un qui fumait, un élève qui se serait amusé avec un gros bouton rouge, etc.
Petit Pasfou 2 était impressionné d'apprendre que les petites boîtes rouges dans les couloirs de l'école servaient à ça. Pasfou lui explique patiemment qu'on peut déclencher l'alarme même s'il n'y a pas de feu.
Et puis aujourd'hui; Petit Pasfou 2 et moi, nous sommes tous les deux retrouvés dans le bureau de la directrice... vous devinez pourquoi, je suppose?
Petit Pasfou 2, la curiosité titillée par le sujet de la veille, a déclenché l'alerte au feu dans son école aujourd'hui.
On m'a dit qu'on ne comprenait pas, qu'il n'était pas du tout un enfant difficile et tout le monde était très surpris.
Lui, penaud, un air sérieux. Moi, la honte me rougissant le visage, j'essaie en balbutiant, d'offrir un début d'explication: "C'est son père qui lui a tout expliqué comment faire hier soir, ...vous savez, pour faire des plaisanteries..."
Devant le regard très surpris de la brave dame, je me rends compte que j'ai peut-être très très mal formulé ma phrase...! :-}
# rédigé par
Pasfolle à 21:05